lundi 16 juillet 2012

Trinité

Ce soir deux films dont le thème est un triangle amoureux, ou plutôt des tentatives de triangles matrimoniaux.
Un point commun, dans les deux cas, il s'agit de deux garçons et d'une femme et, autre point commun, la plupart du temps dans les deux cas l'action se situe dans les années 1980.


Le premier - Une maison au bout du monde (2004) - est l'histoire d'une amitié de deux adolescents qui se reforme à l'âge adulte lorsque Bobby vient retrouver son ami Jonathan, gay qui vit à New York et partage son appartement avec Clare. Bobby, qui sort un peu de sa campagne, va se transformer au contact des deux et tomber amoureux de Clare, sans qu'aucun des deux ne veuillent laisser tomber Jonathan. Une enfant naît, ils essayent de se construire une vie à quatre à la campagne, loin de tout. Mais finalement, cela ne tient pas, Clare n'y arrive pas, et pourtant...


L'autre film n'est pas du tout de la même facture: il est espagnol alors que le premier était américain, il se passe sur un temps cours, les années d'études des héros, alors que le premier va et vient entre les années 1960 et 1980. Castillos de carton (2009) est un film qui explore le trio amoureux que forment trois jeunes artistes peintres durant leurs études, et qui d'une façon que j'ai trouvé somme toute assez pudique explore les difficultés de la relation sexuelle. Un beau jeune homme sensible qui ne parvient pas à finir, un noireaud sûr de lui et toujours prêt à fonctionner et une jeune femme qui fait 'comme si' pour satisfaire son monde mais n'y trouve pas vraiment son compte. Finalement, tout trois vont découvrir à quel point ils ont besoin les uns des autres. Tout cela entrecouper de considérations sur la peinture qui ne manquent pas de sensibilité et puis, comme pour le premier film, c'est un trio qui a finalement bien du mal à résister au passage du temps, c'est-à-dire cette fois à la sortie de la vie de bohème estudiantine et aux premières jalousies d'artistes...




Le premier est basé sur un roman de Michael Cunningham portant le même titre. Le second sur une nouvelle d'Almudena Grandes. De belles adaptations cinématographiques qui donnent à penser sur l'amour, l'amitié, et la famille que l'on essaye de se créer. Mais comment la Trinité fait elle pour durer si longtemps?

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