Toujours dans l'attente d'un déblocage administratif pour l'adoption du pitchoun, je me cultive côté relation parents-enfants au ciné... Mon Ange de Serge Frydman: Un sujet délicat, des acteurs époustouflants, des prises de vue qui ne le sont pas moins, une musique par moment à la Kusturica, je suis sorti sur un nuage, parti dans quelque méditation...
Un film étonnant. D'un côté un thriller palpitant dans le monde de la prostitution d'Amsterdam où un mac veut exploiter la sortie de prison de l'une de ses protégées pour récupérer l'argent que celle-ci a réussie à mettre à gauche à sa barbe. Une autre prostituée (Vanessa Paradis) qui se trouve mêlée à l'histoire à son corps défendant et va aider le jeune fils de la première à échapper au mac en question. Une sujet hyper délicat: une personne adulte peut-elle acceptée l'amour d'un adolescent en recherche de lui-même, de sa famille, de la vie? Et puis finalement le cheminement l'un avec l'autre de deux êtres, qui n'auraient jamais dû se rencontrer mais vont progressivement s'aider à grandir! Billy (Vincent Rottiers que j'ai pris au début pour celui qui joue le fils dans Le fils des frères Dardenne) qui pose toujours les questions qui faut pas à partir de la radicalité de sa situation - mais où veux-tu que j'aille, je n'ai personne? et Vanessa qui cherche à tout prix à se faire faire un gosse par le premier venu (sans y parvenir pour de multiples raisons) tout en disant que son ami l'attends au village au bord de la mer, loin d'Amsterdam et des macs... Qui est l'ange de qui? A suivre le thriller, c'est évident, mais à écouter les dialogues, où en est-on? Superbe!
1 commentaire:
C'est une vraie bonne question, ça: "qui est l'ange de qui?". Et dans une relation comme celle parent-enfant, on peut aussi se demander: "qui reçois le plus? qui donne le plus?"
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